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Almanach

by Patrice Michaud

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1.
J’ai enlevé l’antipatinage. J’applaudis à l’atterrissage. C’est pour toi Que je donne à cœur joie. Mais ton cœur est ouvert Un peu comme à la caisse populaire. Pas souvent Pis pas longtemps. Fais de moi ton homme, Ton Cherry Blossom, Et tu verras mon cœur, Le meilleur est toujours à l’intérieur. C’est vrai que trop souvent, je parle et tourne en rond, Ça sort pas d’une anthologie Mais je t’aime et je dis : «Alléluia! » Je toujours eu le don de changer l’or en plomb Mais toi, tu fais de la magie. Alléluia! Je suis aveugle à tout sauf à toi, Je ne regarde pas À la dépense. Voici le plan d’urgence. On pourrait partir, pas un mot. On collerait les lits jumeaux. Mais dis-moi go, dis-moi go Mais dis-moi go, dis-moi go. Et fais de moi ton homme, Ton Cherry Blossom, Et tu verras mon cœur, Le meilleur est toujours à l’intérieur. C’est vrai que trop souvent, je parle et tourne en rond, Ça sort pas d’une anthologie Mais je t’aime et je dis : «Alléluia! » Je toujours eu le don de changer l’or en plomb Mais toi, tu fais de la magie. Alléluia!
2.
Kamikaze 03:42
T’es perdue dans la foule. Des milliers d’autres comme toi. Ton mascara qui coule Sur tes futures pattes d’oie. Ta vie est un château, Château de cartes de crédit. Au paradis fiasco, On ne prend que les raccourcis. Et tu rêves de dynamite, De t’enfuir par la vitre. La jouer kamikaze, Pus d’sons, pus d’images. Mais tu entres chez toi Un peu comme on entre en colère. La météo dira Que demain sera comme hier. Et qui fera tourner Ton cœur au sens antihoraire? Trouver l’auto-reverse, Achever la fée Carabosse? Et tu rêves de dynamite, De t’enfuir par la vitre. Quitter la case du départ Car l’amour, ce n’est pas quelque chose... c’est quelque part. Et tu rêves de dynamite, De t’enfuir par la vitre. Quitter la case du départ Car l’amour, ce n’est pas quelque chose... c’est quelque part.
3.
Tu l’diras aux enfants, Tu prendras ce qu’il faudra de temps. Il y a des mots pour le dire, Il y a des mots pour le pire. J’ai vidé l’arsenal, Je ne sais plus trop si j’ai mal. J’ai peut-être un fond de fakir. Ça peut aider à mourir. Je sais que tu crois encore aux miracles Mais je sens que lâchent les embâcles. Ce n’est plus vraiment mon corps, Il ne tient que par le cœur. S’il me reste une faveur, Embrasse-moi encore. Le bout de mon chemin Me ramène à toi, en quelque sorte. Suivre les lignes de ta main Comme les rues de New York. C’est même un peu banal, Loin des funérailles nationales. Je vais m’endormir ici, À deux doigts de la vie. Et tu peux pleurer la tienne sur mon lit, C’est un peu la saison des pluies. Ce n’est plus vraiment mon corps, Il ne tient que par le cœur. S’il me reste une faveur, Tu mentiras à mes amours. Dis-leur que j’étais le plus fort. Mais juste avant la fin du jour, Embrasse-moi encore. Embrasse-moi encore.
4.
Je rame au son du tambour, Je fais des «bonjour! », Des «comment ça va?». Je me démène fort Et je vise la moyenne. J’accumule des heures. Les mains sur les genoux, La tête pas loin du coup De grâce. J’accumule des heures. On réglera tout ça à la mode. On marche sous des arbres rares, On signe tous un épisode. Apocalyspe Wow. La vie me va aussi bien Qu’un fusil dans les mains De Charlton Eston. On collectionne les semaines, Ah oui. Amen. On accumule des heures. Je ne suis pas tout seul À me fermer la gueule. On accumule des heures. On réglera tout ça à la mode. On marche sous des arbres rares, On signe tous un épisode. Apocalyspe Wow.
5.
J’habite au coin de l’Anse et Saint-Laurent. Ma main à moi est large et bleue, C’est un peu l’océan. Tu voudrais m’emmener loin, loin d’ici Mais je ne suis bon à rien À part me servir de mes mains Dans ton chandail. Où c’est qu’tu veux qu’j’m’en aille? Dans l’Anse Blanche, On s’en ira s’aimer À s’en déboutonner. On fera c’que tu préfères Mais y a rien d’autre à faire Dans l’Anse Blanche. Ne me regarde pas comme ça, comme si J’avais tiré sur John Lennon. C’est de la faute à personne. On n’a pas d’assurances, On peut pas tout savoir d’avance. J’ai reçu le courrier, et le facteur A recommencé à boire. C’est une métaphore Mais j’fais pas la différence Entre adieu et au revoir. Dans l’Anse Blanche, On s’en ira s’aimer À s’en déboutonner. On fera c’que tu préfères Mais y a rien d’autre à faire Dans l’Anse Blanche. À s’en déboutonner. C’est le temps des chaleurs, C’est presque une couleur Dans l’Anse Blanche.
6.
Nous sommes de guerre lasse, La tête basse Et lundi nous ramasse. Y paraît que jeunesse passe. On cherche l’équilibre, La zone libre, Le produit intérieur. Et c’est le grand écart du cœur. On pourrait se creuser un tunnel Sous le champ de bataille, Y aurait pas de rappel. Mais on pourrait aussi faire le contraire, Fini le temporaire, S’enligner pluriel. Et s’il faut traverser les orages, Changer la bougie d’allumage, Faudra recoller les morceaux et passer go. On chantera pas ça à la radio. J’ai changé l’aiguillage, Les personnages, Les serpents, les échelles Et j’ai répandu la nouvelle. Tous tes battements de cils Me dégrisent Le corps de tour de Pise. Et si on tournait la reprise? On pourrait se creuser un tunnel Sous le champ de bataille, Y aurait pas de rappel. Mais on pourrait aussi faire le contraire Fini le temporaire, S’enligner pluriel. Et s’il faut traverser les orages, Changer la bougie d’allumage, Faudra recoller les morceaux et passer go. On chantera pas ça à la radio.
7.
Tu maîtrises l’art de l’incendie Et je suis bran de scie. Tu gères l’offre et la demande. Et moi, je fume comme un volcan d’Islande. Je n’ai pas de super pouvoirs Mais bon. J’ai de la manière, Je me débrouille dans le noir Et je vois au travers de ta robe d’infirmière. Il ne reste que la musique Et c’est déjà le générique. Mais moi, je ne sais pas danser tout seul. Voilà Julie qui revient, Voici Julie qui s’en va Et je n’ai rien dans les mains. Voilà Julie qui revient, Voici Julie qui s’en va Et je n’ai rien dans les mains, mais j’en ai plein les bras. Tes allures de conquérante Et moi qui cherche l’eau courante Mais notre équipe est redoutable, T’es insolente et je suis insolvable. J’ai volé la banque et la banquière. Je n’y vois plus clair Mais ça sent les arbres qui s’ouvrent. Il n’y a rien de plus beau, je trouve; Des avions-cargo de désirs. Nous finirons comme des martyrs Et ils exposeront ton corps Dans un salon du Musée des beaux-arts. Il ne reste que la musique Et c’est déjà le générique. Mais moi, je ne sais pas danser tout seul. Voilà Julie qui revient, Voici Julie qui s’en va Et je n’ai rien dans les mains. Voilà Julie qui revient, Voici Julie qui s’en va Et je n’ai rien dans les mains, mais j’en ai plein les bras.
8.
Éloïse 05:11
Sens-tu revenir cette envie folle, Celle de désobéir? Ça fait longtemps que j’ai lâché l’école Et que tu n’as plus rien à rire. J’ai retrouvé mon chapeau à plumes, Ma cravate en piano. Est-ce que tu m’aimes jusqu’à perte de vue? Est-ce que tu m’aimes jusqu’à perte de vue? Vas-y, lâche tout, Éloïse. Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors. Vas-y, lâche tout, Éloïse. Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors. Faudra prendre à bras-le-corps le jour, À pleines mains la nuit.* Faudra prendre tous les ascenseurs Et s’embrasser dedans aussi. Chante-moi encore jusqu’à ce que ça casse, Que Viva, Viva Las Vegas Et que tu m’aimes jusqu’à perte de vue. Et que tu m’aimes jusqu’à perte de vue. Vas-y, lâche tout, Éloïse. Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors. Vas-y, lâche tout, Éloïse. Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors. Et que joue le solo De Moby Dick. Cogne au fond de nos cœurs. Cogne au fond de nos cœurs. Que joue le solo De Moby Dick Cogne au fond de nos cœurs. Cogne au fond de nos cœurs.
9.
On pense chacun de nos gestes Et l’on veut que le son soit plus fort. La musique a toujours fait du lest Dans la valise du corps. Il faut tuer le caméléon. On le sait que la nuit sera brève Pour bâtir un semblant de pont Suspendu à nos lèvres. Et la chasse est ouverte sur les terres de la Couronne. C’est la saison des amours Des amours. Et nos corps aux enchères sur les terres de la Couronne. La nuit court après le jour Et fait le tour. Fait le tour. Dans nos yeux, y a des archers anglais, L’air de dire: «C’est ta chance ou jamais. » Faut faire du beau avec du laid, Du vrai avec faux. On le sait que défilent nos âges, Que la rouille fera bien son ouvrage Et que l’on doit passer le méridien, Mesurer le poids du cœur humain. Et la chasse est ouverte sur les terres de la Couronne. C’est la saison des amours Des amours. Et nos corps aux enchères sur les terres de la Couronne. La nuit court après le jour Et fait le tour. Fait le tour.
10.
Il faudra brûler tous les négatifs De nos arrêts sur images. Brûler les manuels À l’usage des pauvres. À l’usage des fauves Qui parlent Une langue Qui ne sert Qu’à lécher Des enveloppes. Il faudra se mettre dans de beaux draps, Les uns les autres. L’amour N’est pas conçu Par la NASA. Il s’échafaude Au fur et à mesure. Faut pas chercher la facture. Il faudra surtout Réparer la machine à coudre Les hommes Ensemble. Écrire les almanachs de tout ce qui reste à faire. Il faudra bâtir Une maison dont la clé Sera cachée sous le tapis. Et tout le monde, Tout le monde le saura.
11.
Je ne sais pourquoi, vu le nombre que nous sommes, Tu es venu sauver ma tête d’hélium. Et depuis, je remplace le quand et le comment Par l’odeur de ta peau De papier de roman. J’avais perdu le goût, le nord et le signal. Et tu m’as traversé comme la balle dans l’animal. Depuis, je me fous du quand et du comment. Tu brilles comme de l’or, Je suis conquistador. Que viennent les tempêtes, Que tombent sur nos têtes Le poids des jours. Je suis trop loin de la veille Et si près du Soleil. Comme un oiseau prisonnier dans le bâtiment, Qui cherche la lumière à chaque battement. C’était avant qu’arrive le tremblement de toi, Comme une symphonie, Magie de cinéma. Que viennent les tempêtes, Que tombent sur nos têtes Le poids des jours. Je suis trop loin de la veille Et si près du Soleil. Si près du Soleil.

about

Philippe Brault, toi et moi, qui l’eût cru. C’est un peu pour cette raison que je voulais travailler avec toi. Merci pour le dépaysement, pour tes idées, ton flair et pour cette attitude trop cool pour la ligue. Ce fut un immense plaisir! Merci à Catherine Simard, ma gérante/guide/partenaire, mais surtout mon amie. C’est reparti! Merci à François «Elvis» Bissoondoyal pour avoir ficelé ça comme un chef. Un merci collectif et hors-norme aux musiciens exceptionnels qui ont contribué à faire de ce disque ce qu’il est. C’est avec vous (et grâce à vous) que ça prend toute son ampleur. Merci à Ghislain-Luc Lavigne, cinquième Beatles s’il en est un! Merci, Ariane Moffatt, pour ta voix et tes doigts sur cette chanson qui te demandait. Merci à l’extraordinaire équipe Spectra, je vous adore! Un merci tout particulier à France Beaudoin, Vincent Gratton et leurs enfants pour le prêt sans intérêt de votre magnifique maison. Une partie de ce disque y est née. Merci à Réjean Ducharme et aux éditions Gallimard pour l’utilisation d’une (courte mais grande) phrase. Merci à ceux qui aiment ma musique, la consomment, la diffusent et la chantent. Vous m’êtes essentiels.
Un merci exposant mille à mes amis, mes parents et ma famille d’être là pour moi, autant par vent de dos que par vent de face. Vous êtes le moteur de tout ceci. Nadine, Loïc et Ève, je sais jongler avec les mots. Mais ils me manquent ici, sinon de vous dire que chaque pièce de cet ensemble vient de vous. Ma maison n’est pas une maison si vous n’y êtes pas. Je vous aime au-delà de tout.

credits

released September 6, 2017

Réalisation PHILIPPE BRAULT
Arrangements PHILIPPE BRAULT
Arrangements additionnels ANTOINE GRATTON (chœurs et cuivres)
Prise de son GHYSLAIN-LUC LAVIGNE
Prises de son additionnelles PHILIPPE BRAULT
Mixage GHYSLAIN-LUC LAVIGNE
Matriçage MARC THÉRIAULT

Enregistré au studio TREATMENT ROOM

MARC CHARTRAIN batterie, percussions et chœurs
SIMON PEDNEAULT guitares et chœurs
MARK HÉBERT basse et chœurs
PHILIPPE BRAULT piano, claviers et basse
ALEX McMAHON piano, claviers, percussions et chœurs
LIU-KONG HA percussions et chœurs
ARIANE MOFFATT piano et voix
BRAD BARR guitares
ANTOINE GRATTON chœurs
LUC LEMIRE saxophone baryton et ténor
ANDRÉ DÉSILETS saxophone ténor
SERGE ARSENAULT trombone
JACQUES BOISCLAIR trombone
LOÏC MICHAUD voix

Producteur PATRICE MICHAUD
Gérance CATHERINE SIMARD
Maison de disque et agence de spectacles SPECTRA MUSIQUE

Conception graphique pochette MARIN BLANC
Photo pochette JEAN-PHILIPPE SANSFAÇON
Photos livret LEPETITRUSSE

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Patrice Michaud Montreal, Québec

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