1. |
Cherry Blossom
04:12
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J’ai enlevé l’antipatinage.
J’applaudis à l’atterrissage.
C’est pour toi
Que je donne à cœur joie.
Mais ton cœur est ouvert
Un peu comme à la caisse populaire.
Pas souvent
Pis pas longtemps.
Fais de moi ton homme,
Ton Cherry Blossom,
Et tu verras mon cœur,
Le meilleur est toujours à l’intérieur.
C’est vrai que trop souvent, je parle
et tourne en rond,
Ça sort pas d’une anthologie
Mais je t’aime et je dis : «Alléluia! »
Je toujours eu le don de changer l’or en plomb
Mais toi, tu fais de la magie.
Alléluia!
Je suis aveugle à tout sauf à toi,
Je ne regarde pas
À la dépense.
Voici le plan d’urgence.
On pourrait partir, pas un mot.
On collerait les lits jumeaux.
Mais dis-moi go, dis-moi go
Mais dis-moi go, dis-moi go.
Et fais de moi ton homme,
Ton Cherry Blossom,
Et tu verras mon cœur,
Le meilleur est toujours à l’intérieur.
C’est vrai que trop souvent, je parle
et tourne en rond,
Ça sort pas d’une anthologie
Mais je t’aime et je dis : «Alléluia! »
Je toujours eu le don de changer l’or en plomb
Mais toi, tu fais de la magie.
Alléluia!
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2. |
Kamikaze
03:42
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T’es perdue dans la foule.
Des milliers d’autres comme toi.
Ton mascara qui coule
Sur tes futures pattes d’oie.
Ta vie est un château,
Château de cartes de crédit.
Au paradis fiasco,
On ne prend que les raccourcis.
Et tu rêves de dynamite,
De t’enfuir par la vitre.
La jouer kamikaze,
Pus d’sons, pus d’images.
Mais tu entres chez toi
Un peu comme on entre en colère.
La météo dira
Que demain sera comme hier.
Et qui fera tourner
Ton cœur au sens antihoraire?
Trouver l’auto-reverse,
Achever la fée Carabosse?
Et tu rêves de dynamite,
De t’enfuir par la vitre.
Quitter la case du départ
Car l’amour, ce n’est pas quelque chose...
c’est quelque part.
Et tu rêves de dynamite,
De t’enfuir par la vitre.
Quitter la case du départ
Car l’amour, ce n’est pas quelque chose...
c’est quelque part.
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3. |
La saison des pluies
04:42
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Tu l’diras aux enfants,
Tu prendras ce qu’il faudra de temps.
Il y a des mots pour le dire,
Il y a des mots pour le pire.
J’ai vidé l’arsenal,
Je ne sais plus trop si j’ai mal.
J’ai peut-être un fond de fakir.
Ça peut aider à mourir.
Je sais que tu crois encore aux miracles
Mais je sens que lâchent les embâcles.
Ce n’est plus vraiment mon corps,
Il ne tient que par le cœur.
S’il me reste une faveur,
Embrasse-moi encore.
Le bout de mon chemin
Me ramène à toi, en quelque sorte.
Suivre les lignes de ta main
Comme les rues de New York.
C’est même un peu banal,
Loin des funérailles nationales.
Je vais m’endormir ici,
À deux doigts de la vie.
Et tu peux pleurer la tienne sur mon lit,
C’est un peu la saison des pluies.
Ce n’est plus vraiment mon corps,
Il ne tient que par le cœur.
S’il me reste une faveur,
Tu mentiras à mes amours.
Dis-leur que j’étais le plus fort.
Mais juste avant la fin du jour,
Embrasse-moi encore.
Embrasse-moi encore.
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4. |
Apocalypse Wow
05:03
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Je rame au son du tambour,
Je fais des «bonjour! »,
Des «comment ça va?».
Je me démène fort
Et je vise la moyenne.
J’accumule des heures.
Les mains sur les genoux,
La tête pas loin du coup
De grâce.
J’accumule des heures.
On réglera tout ça à la mode.
On marche sous des arbres rares,
On signe tous un épisode.
Apocalyspe Wow.
La vie me va aussi bien
Qu’un fusil dans les mains
De Charlton Eston.
On collectionne les semaines,
Ah oui. Amen.
On accumule des heures.
Je ne suis pas tout seul
À me fermer la gueule.
On accumule des heures.
On réglera tout ça à la mode.
On marche sous des arbres rares,
On signe tous un épisode.
Apocalyspe Wow.
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5. |
L'Anse blanche
03:46
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J’habite au coin de l’Anse et Saint-Laurent.
Ma main à moi est large et bleue,
C’est un peu l’océan.
Tu voudrais m’emmener loin, loin d’ici
Mais je ne suis bon à rien
À part me servir de mes mains
Dans ton chandail.
Où c’est qu’tu veux qu’j’m’en aille?
Dans l’Anse Blanche,
On s’en ira s’aimer
À s’en déboutonner.
On fera c’que tu préfères
Mais y a rien d’autre à faire
Dans l’Anse Blanche.
Ne me regarde pas comme ça, comme si
J’avais tiré sur John Lennon.
C’est de la faute à personne.
On n’a pas d’assurances,
On peut pas tout savoir d’avance.
J’ai reçu le courrier, et le facteur
A recommencé à boire.
C’est une métaphore
Mais j’fais pas la différence
Entre adieu et au revoir.
Dans l’Anse Blanche,
On s’en ira s’aimer
À s’en déboutonner.
On fera c’que tu préfères
Mais y a rien d’autre à faire
Dans l’Anse Blanche.
À s’en déboutonner.
C’est le temps des chaleurs,
C’est presque une couleur
Dans l’Anse Blanche.
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6. |
Le grand écart du coeur
03:14
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Nous sommes de guerre lasse,
La tête basse
Et lundi nous ramasse.
Y paraît que jeunesse passe.
On cherche l’équilibre,
La zone libre,
Le produit intérieur.
Et c’est le grand écart du cœur.
On pourrait se creuser un tunnel
Sous le champ de bataille,
Y aurait pas de rappel.
Mais on pourrait aussi faire le contraire,
Fini le temporaire,
S’enligner pluriel.
Et s’il faut traverser les orages,
Changer la bougie d’allumage,
Faudra recoller les morceaux et passer go.
On chantera pas ça à la radio.
J’ai changé l’aiguillage,
Les personnages,
Les serpents, les échelles
Et j’ai répandu la nouvelle.
Tous tes battements de cils
Me dégrisent
Le corps de tour de Pise.
Et si on tournait la reprise?
On pourrait se creuser un tunnel
Sous le champ de bataille,
Y aurait pas de rappel.
Mais on pourrait aussi faire le contraire
Fini le temporaire,
S’enligner pluriel.
Et s’il faut traverser les orages,
Changer la bougie d’allumage,
Faudra recoller les morceaux et passer go.
On chantera pas ça à la radio.
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7. |
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Tu maîtrises l’art de l’incendie
Et je suis bran de scie.
Tu gères l’offre et la demande.
Et moi, je fume comme un volcan d’Islande.
Je n’ai pas de super pouvoirs
Mais bon. J’ai de la manière,
Je me débrouille dans le noir
Et je vois au travers de ta robe d’infirmière.
Il ne reste que la musique
Et c’est déjà le générique.
Mais moi, je ne sais pas danser tout seul.
Voilà Julie qui revient,
Voici Julie qui s’en va
Et je n’ai rien dans les mains.
Voilà Julie qui revient,
Voici Julie qui s’en va
Et je n’ai rien dans les mains,
mais j’en ai plein les bras.
Tes allures de conquérante
Et moi qui cherche l’eau courante
Mais notre équipe est redoutable,
T’es insolente et je suis insolvable.
J’ai volé la banque et la banquière.
Je n’y vois plus clair
Mais ça sent les arbres qui s’ouvrent.
Il n’y a rien de plus beau, je trouve;
Des avions-cargo de désirs.
Nous finirons comme des martyrs
Et ils exposeront ton corps
Dans un salon du Musée des beaux-arts.
Il ne reste que la musique
Et c’est déjà le générique.
Mais moi, je ne sais pas danser tout seul.
Voilà Julie qui revient,
Voici Julie qui s’en va
Et je n’ai rien dans les mains.
Voilà Julie qui revient,
Voici Julie qui s’en va
Et je n’ai rien dans les mains,
mais j’en ai plein les bras.
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8. |
Éloïse
05:11
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Sens-tu revenir cette envie folle,
Celle de désobéir?
Ça fait longtemps que j’ai lâché l’école
Et que tu n’as plus rien à rire.
J’ai retrouvé mon chapeau à plumes,
Ma cravate en piano.
Est-ce que tu m’aimes jusqu’à perte de vue?
Est-ce que tu m’aimes jusqu’à perte de vue?
Vas-y, lâche tout, Éloïse.
Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors.
Vas-y, lâche tout, Éloïse.
Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors.
Faudra prendre à bras-le-corps le jour,
À pleines mains la nuit.*
Faudra prendre tous les ascenseurs
Et s’embrasser dedans aussi.
Chante-moi encore jusqu’à ce que ça casse,
Que Viva, Viva Las Vegas
Et que tu m’aimes jusqu’à perte de vue.
Et que tu m’aimes jusqu’à perte de vue.
Vas-y, lâche tout, Éloïse.
Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors.
Vas-y, lâche tout, Éloïse.
Ça fait mille ans que tu n’as pas joué dehors.
Et que joue le solo
De Moby Dick.
Cogne au fond de nos cœurs.
Cogne au fond de nos cœurs.
Que joue le solo
De Moby Dick
Cogne au fond de nos cœurs.
Cogne au fond de nos cœurs.
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||||
9. |
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On pense chacun de nos gestes
Et l’on veut que le son soit plus fort.
La musique a toujours fait du lest
Dans la valise du corps.
Il faut tuer le caméléon.
On le sait que la nuit sera brève
Pour bâtir un semblant de pont
Suspendu à nos lèvres.
Et la chasse est ouverte
sur les terres de la Couronne.
C’est la saison des amours
Des amours.
Et nos corps aux enchères
sur les terres de la Couronne.
La nuit court après le jour
Et fait le tour.
Fait le tour.
Dans nos yeux, y a des archers anglais,
L’air de dire: «C’est ta chance ou jamais. »
Faut faire du beau avec du laid,
Du vrai avec faux.
On le sait que défilent nos âges,
Que la rouille fera bien son ouvrage
Et que l’on doit passer le méridien,
Mesurer le poids du cœur humain.
Et la chasse est ouverte
sur les terres de la Couronne.
C’est la saison des amours
Des amours.
Et nos corps aux enchères
sur les terres de la Couronne.
La nuit court après le jour
Et fait le tour.
Fait le tour.
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||||
10. |
Tout le monde le saura
01:10
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|||
Il faudra brûler tous les négatifs
De nos arrêts sur images.
Brûler les manuels
À l’usage des pauvres.
À l’usage des fauves
Qui parlent
Une langue
Qui ne sert
Qu’à lécher
Des enveloppes.
Il faudra se mettre dans de beaux draps,
Les uns les autres.
L’amour
N’est pas conçu
Par la NASA.
Il s’échafaude
Au fur et à mesure.
Faut pas chercher la facture.
Il faudra surtout
Réparer la machine à coudre
Les hommes
Ensemble.
Écrire les almanachs de tout ce qui reste à faire.
Il faudra bâtir
Une maison dont la clé
Sera cachée sous le tapis.
Et tout le monde,
Tout le monde le saura.
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11. |
Si près du soleil
05:14
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Je ne sais pourquoi, vu le nombre
que nous sommes,
Tu es venu sauver ma tête d’hélium.
Et depuis, je remplace le quand et le comment
Par l’odeur de ta peau
De papier de roman.
J’avais perdu le goût, le nord et le signal.
Et tu m’as traversé comme la balle dans l’animal.
Depuis, je me fous du quand et du comment.
Tu brilles comme de l’or,
Je suis conquistador.
Que viennent les tempêtes,
Que tombent sur nos têtes
Le poids des jours.
Je suis trop loin de la veille
Et si près du Soleil.
Comme un oiseau prisonnier dans le bâtiment,
Qui cherche la lumière à chaque battement.
C’était avant qu’arrive le tremblement de toi,
Comme une symphonie,
Magie de cinéma.
Que viennent les tempêtes,
Que tombent sur nos têtes
Le poids des jours.
Je suis trop loin de la veille
Et si près du Soleil.
Si près du Soleil.
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